L’étude a porté sur 21 patientes résidant en Hérault qui ont une déficience intellectuelle et ont
développé un cancer du sein. Elles ont été découvertes en moyenne sept ans plus tôt que chez les femmes
sans handicap intellectuel malgré un stade tendant à être plus avancé. Les dossiers de ces patientes ont été
moins souvent discutés en réunions pluridisciplinaires et ces patientes ont moins souvent bénéficié d’une
chirurgie conservatrice. Les traitements ont souvent dû être modifiés. Ces données soulignent l’importance
du dépistage précoce du cancer du sein chez les femmes en situation de déficience intellectuelle et montre
la nécessité de réunions pluridisciplinaires pour décider des traitements.